Nouvel épisode illustrant les relations difficiles entre le pouvoir chinois et la blogosphère (et les relations avec l'opinion en général) : l'affaire du cache-cache mortel dans une prison du Yunnan où un jeune détenu de 24 ans a trouvé la mort... en jouant à cache-cache avec ses co-détenu donc. Faut croire qu'ils ont des cellules vachement spacieuses en Chine pour pouvoir y faire des parties de cache-cache !
Devant une telle explication, avancée par les autorités, ça commence à grincer des dents sur le Web. Alors que décide de faire le pouvoir chinois ? Faire taire les indésirables, comme à son habitude ? Hé bien non...
Dans un improbable sursaut de démocratie et de transparence, les autorités chinoises décident de constituer un groupe de 15 enquêteurs/blogeurs citoyens et de les mettre sur l'affaire. Résultat : un rapport contesté publié sur internet, les investigateurs n'ayant semble t-il eu accès ni aux vidéos de surveillance, ni à la possibilité d'interroger les détenus. Par contre, des rencontres avec les autorités, ça, ils n'ont pas dû en manquer... Et pour cause.
Les internautes finissent rapidement par découvrir sur Internet que les deux principaux représentants du soi-disant comité d'investigation sont en réalité à la solde du pouvoir( la fameuse "bande à 5 centimes"...) Autant pour la transparence et le pseudo effort d'ouverture.
Conséquence : Les autorités chinoises avouent de graves dysfonctionnement de sécurité dans la prison (système vidéo détraqué, négligeance, influence de caïds...) et présentent leurs excuses à la famille du jeune homme. Qui, précisément, avait été arrêté pour abattage sauvage d'arbres...
Wu Hao, cadre du Département de la Propagande et ancien journaliste de l'agence "Chine Nouvelle" (voilà déjà le rapport...) et dont les méthodes sont de plus en contestées, déclarait d'ailleurs récemment : "L'opinion publique sur Internet doit être gérée avec les moyens de l'internet". Effectivement, faire passer de la désinformation sous couvert d'une initiative démocratique, c'est ce qui s'apeller de la "gestion" de l'opinion...
Un résumé intérresant (car chinois, mais en anglais !) de l'affaire sur le site "China Media Project" de l'Université de Hong Kong.
Photos issues justement de l'agence Xinhua ("Chine Nouvelle")
Devant une telle explication, avancée par les autorités, ça commence à grincer des dents sur le Web. Alors que décide de faire le pouvoir chinois ? Faire taire les indésirables, comme à son habitude ? Hé bien non...
Dans un improbable sursaut de démocratie et de transparence, les autorités chinoises décident de constituer un groupe de 15 enquêteurs/blogeurs citoyens et de les mettre sur l'affaire. Résultat : un rapport contesté publié sur internet, les investigateurs n'ayant semble t-il eu accès ni aux vidéos de surveillance, ni à la possibilité d'interroger les détenus. Par contre, des rencontres avec les autorités, ça, ils n'ont pas dû en manquer... Et pour cause.
Les internautes finissent rapidement par découvrir sur Internet que les deux principaux représentants du soi-disant comité d'investigation sont en réalité à la solde du pouvoir( la fameuse "bande à 5 centimes"...) Autant pour la transparence et le pseudo effort d'ouverture.
Conséquence : Les autorités chinoises avouent de graves dysfonctionnement de sécurité dans la prison (système vidéo détraqué, négligeance, influence de caïds...) et présentent leurs excuses à la famille du jeune homme. Qui, précisément, avait été arrêté pour abattage sauvage d'arbres...
Wu Hao, cadre du Département de la Propagande et ancien journaliste de l'agence "Chine Nouvelle" (voilà déjà le rapport...) et dont les méthodes sont de plus en contestées, déclarait d'ailleurs récemment : "L'opinion publique sur Internet doit être gérée avec les moyens de l'internet". Effectivement, faire passer de la désinformation sous couvert d'une initiative démocratique, c'est ce qui s'apeller de la "gestion" de l'opinion...
Un résumé intérresant (car chinois, mais en anglais !) de l'affaire sur le site "China Media Project" de l'Université de Hong Kong.
Photos issues justement de l'agence Xinhua ("Chine Nouvelle")
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