L'AKP, parti au pouvoir en Turquie, prépare-t-il le terrain pour les élections à venir ? Avec une amende astronomique de 322 millions d'euros pour "fraude fiscale" infligée au premier groupe de presse du pays, on peut le penser. Un excellent moyen de conforter la victoire acquise aux législatives en 2007.
Parce qu'on ne peut pas vraiment dire que le groupe Dogan (Hürriyet, Milliyet...) soit du côté du gouvernement. Dirigé depuis Bruxelles par Aydin Dogan, en exil depuis le coup militaire de 1971, le groupe s'est déjà illustré pour ses propos anti-gouvernementaux, en particulier l'année dernière à l'aoccasion de l'affaire "Deniz Feneri" (Le Phare).
"Le Phare" : Du nom de cette association caricative proche du pouvoir et dont l'opacité des circuits de financement avait amené certains journalistes à se poser la question des véritables objectifs de l'association... Une interrogation qui avait rapidement dégénéré entre journaux pro et anti-gouvernementaux.
Mais au-delà du groupe, c'est l'homme qui est visé. Journaliste reconnu par ses pairs, défenseur des droits de l'Homme, il avait été remercié pour son travail de journaliste par le TCG (Association des Journalistes de Turquie), ce qui n'avait manqué de déclencher l'ire de ses détracteurs...
Pour en savoir plus sur l'homme, allez jeter un coup d'oeil à cet appel à signatures.
Le site de son agence de presse, pas très tendre avec le pouvoir turc : Info-Turk.
Parce qu'on ne peut pas vraiment dire que le groupe Dogan (Hürriyet, Milliyet...) soit du côté du gouvernement. Dirigé depuis Bruxelles par Aydin Dogan, en exil depuis le coup militaire de 1971, le groupe s'est déjà illustré pour ses propos anti-gouvernementaux, en particulier l'année dernière à l'aoccasion de l'affaire "Deniz Feneri" (Le Phare).
"Le Phare" : Du nom de cette association caricative proche du pouvoir et dont l'opacité des circuits de financement avait amené certains journalistes à se poser la question des véritables objectifs de l'association... Une interrogation qui avait rapidement dégénéré entre journaux pro et anti-gouvernementaux.
Mais au-delà du groupe, c'est l'homme qui est visé. Journaliste reconnu par ses pairs, défenseur des droits de l'Homme, il avait été remercié pour son travail de journaliste par le TCG (Association des Journalistes de Turquie), ce qui n'avait manqué de déclencher l'ire de ses détracteurs...
Pour en savoir plus sur l'homme, allez jeter un coup d'oeil à cet appel à signatures.
Le site de son agence de presse, pas très tendre avec le pouvoir turc : Info-Turk.
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